Ray-Ban Stories

les lunettes connectées de Meta: étonnantes mais perfectibles

C’est une collaboration qui étonne: la marque des emblématique solaires « aviateur » et le géant du numérique Meta (le groupe Facebook) s’associent pour proposer une série de lunettes intelligentes ayant pour but de filmer et de photographier en un seul geste. Style raffiné et prise en main facile, l’accessoire surprend mais n’est pas encore parfait.

Ray-Ban revisitent trois modèles célèbres dans une version connectée. (Ray-Ban/Meta)

Après les Google Glass et les Spectacles de Snapchat, Meta en partenariat avec Ray-Ban fait son entrée dans le monde des lunettes connectées avec les Stories. Une gamme de solaire intelligente reprenant trois modèles emblématiques de la marque : la Wayfarer, la Round et la Meteor. L’accessoire se veut être un moyen de prendre des vidéos et des photos d’un seul geste, dans l’idée de pouvoir capturer ce que l’utilisateur « voit » au quotidien. Bien entendu, chaque paire est disponible dans plusieurs coloris et teintes de verres différents. Mais si l’esthétisme est au rendez-vous, qu’en est-il des prouesses technologiques ? 

Le premier constat se portera sur l’appareillage électronique qui est très discret, seules les deux petites caméras de 5 mégapixels chacune  laissent deviner les fonctionnalités supplémentaires. Celle de droite capture et enregistre, tandis que celle de gauche s’occupe de capter la profondeur de l’image. Le système électronique lui est bien entendu dissimulé dans les branches, légèrement plus épaisses que celles des modèles classiques, mais sans alourdir la monture pour autant.

 

Fonctionnement simplissime

Une fois activées à l’aide du bouton d’allumage dissimulé à l’intérieur de la branche droite, les Stories doivent être appareillées avec un téléphone portable, grâce à l’application Facebook View. Le smartphone doit être à minima sous la version Android 8.1 ou plus. Du côté des appareils Apple, l’application est compatible dès le modèle 6S et la version iOS 13. Chaque étape de la synchronisation est expliquée pas à pas par un tutoriel et prend en moyenne une poignée de minutes.  Attention, même si ça peut sembler évident, il est nécessaire de posséder préalablement un compte Facebook ou Instagram pour connecter les lunettes. 

Une fois la connexion établie, la capture peut alors commencer. Lunettes sur le nez, il vous suffit d’appuyer sur le bouton situé sur le haut de la branche droite pour démarrer la vidéo. Un léger son avertit du début de l’enregistrement. D’abord limitée à 30 secondes, la durée a été allongée à 60 secondes depuis la dernière mise à jour. Pour prendre une photo, c’est le même geste mais cette fois ci en maintenant la pression sur la commande. Dernière possible, activer l’assistant Facebook grâce à la phrase “Hey, Facebook, prends une vidéo/photo”, pour démarrer la capture en mode mains libres.

A coté de l’une des caméras, une diode blanche s’allume au-dessus de la caméra droite, afin d’indiquer aux personnes aux alentours qu’elles sont filmées ou photographiées. Un moyen selon le fabricant d’éviter aux Stories d’être utilisées pour filmer des personnes à leur insu, mais force est de constater que la lumière reste difficilement repérable à distance.

 

Un son perfectible

Pour partager vos plus beaux clichés, le transfert des données stockées dans les lunettes vers l’application est une étape obligatoire. Rien de très sorcier, l’application reconnaît le nombre de fichiers disponibles au téléchargement dans la mémoire de 4 Go de la paire de solaires. L’utilisateur n’a qu’a valider l’importation et en quelques secondes les fichiers sont consultables sur le smartphone. Vos  contenus sont donc partageables sur les réseaux du groupe Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) ou téléchargeables sur la mémoire interne du téléphone. 

L’autonomie de 6 heures des lunettes en utilisation modérée nous permet de ne pas être en manque de batterie durant la journée. Au besoin, elles sont rechargeables grâce à l’étui fourni, à la manière des nouveaux écouteurs sans fil. Les Stories permettent aussi de profiter des contenus sonores grâce à deux haut-parleurs situés à l’arrière des branches. Une option à réserver pour l’écoute de ses messages reçus sur Messenger et WhatsApp ou encore répondre à des courts appels. Malheureusement, le son manque de basses et les bruits ambiants ne sont pas aussi atténués qu’avec des écouteurs intra-auriculaires. Pour gérer le volume et les commandes, le plat de la branche droite se voit tactile et réagit par tapotements ou glissements selon l’objectif souhaité.

Un produits qui se doit de s'améliorer

S’il faut reconnaître que l’utilisation des lunettes est plutôt fluide dans son ensemble, quelques défauts restent à souligner sur la qualité des photos. Le premier, l’absence de stabilisateur intégré, il faudra donc veiller à garder la tête stable afin d’éviter une vidéo tremblante. Le second, la qualité sonore des vidéos. Elle est satisfaisante mais bien en dessous de celle des derniers téléphones disponibles sur le marché. Autre mauvais point pour ces lunettes connectées, elles ne sont pas résistantes aux éclaboussures, ce qui réduit considérablement leur utilisation comme solaires au quotidien. D’autant plus que les Ray-Ban Stories possèdent des composants électroniques, et sont donc particulièrement sensibles à la chaleur. Elles sont rarement brûlantes, mais réagissent très mal à des températures un peu plus hautes

Interrogé par Numerama, Meta indique que ses lunettes ne sont pas conçues pour encaisser des éclaboussures ni de fortes chaleurs. A-t-elle inventé les premières lunettes de soleil qui n’aiment ni le soleil, ni l’eau ? A-t-elle bien compris comment sa clientèle allait utiliser cet accessoire ? On peut raisonnablement se poser la question. Dommage pour une paire dont les prix débutent tout de même à 329 euros et montent jusqu’à 409 euros pour les verres transitions.

Dans l’ensemble, les Stories restent un gadget amusant qui mêle esthétique et technologie. Le groupe Meta prévient : ces lunettes ne sont que le “premier pas” vers le métaverse, un univers virtuel ultra immersif que le groupe compte continuer de développer. Peut-être faudra-t-il s’attendre à voir sortir ces prochaines années de nouvelles générations de lunettes connectées incluant un espace vers ce nouveau monde encore mystérieux. 

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